POPULATION : 4 316 000 habitants

   SUPERFICIE : 56 600 km²

   CAPITALE : Lomé

   LANGUES : français, éwé, mobaa, kabiyé, kotokoli

   MONNAIE : franc CFA

Géographie et climat :

Le Togo s’étire sur près de 700 km, mais sa largeur n’excède pas une centaine de km. Il s’ouvre au sud sur le golfe de Guinée, zone côtière basse et sablonneuse. Des collines couvrent l’ouest et le centre du pays, où culmine son plus haut sommet, le mont Agou, qui atteint 984 m. Au nord apparaît la savane.

  Le climat tropical humide, très pluvieux au sud et sur les hauteurs (forêt dense guinéenne) est un peu plus sec dans le centre et le nord où domine la savane.

Dans le Sud :

Quatre saisons :
- la grande saison sèche, de décembre à mars. L'atmosphère reste très humide et le ciel peut être voilé pendant plusieurs jours, notamment quand souffle l’harmattan ;
- la grande saison des pluies, d'avril à juin ;
- une petite saison sèche, en juillet et en août ;
- une petite saison des pluies, de mi-septembre à fin octobre.

Dans le Nord :

Deux saisons seulement :
- la saison sèche, de novembre à mars ;
- la saison des pluies, d'avril à octobre ; le maximum est généralement atteint en août.

Histoire :

  Durant les XV^e et XVI^e siècles, la région côtière du Togo, peuplée par les Éwés, est explorée par les Portugais. Du XVIe au XIXe siècle, le pays subit le commerce négrier.

  En 1884, le roi Mlapa III signe un traité de protectorat avec l'Allemagne, qui perdure jusqu'en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale. La colonie est alors divisée entre le Royaume-Uni et la France, sans respect de l'intégrité des ethnies : en 1922, la S.D.N. place la région ouest sous mandat britannique et la région est sous mandat français.

  Le Togo britannique se prononce pour l’intégration à la Côte-de-l’Or (Ghana) en 1956 tandis que le Togo français accède à l’indépendance le 27 avril 1960 sous la présidence autoritaire de Sylvanus Olympio, renversé et tué en 1963, et remplacé par son rival Nicolas Grunitzky.

  En1967, à la suite d’un coup d’état militaire, Gnassingbé Eyadema prend la tête du  pouvoir. Il supprime les partis politiques et fonde le Rassemblement du Peuple Togolais (R.P.T.) en 1969, qu’il dirige depuis, tout en étant le chef du gouvernement et le président de la République.

  L’adoption du multipartisme en 1991 ne met pas de terme aux violences dont le caractère tribal s’affirme (conflits entre ethnies du nord et du sud). L’opposition parvient à imposer au président la réunion d’une Conférence nationale et la nomination d’un Premier ministre civil à titre provisoire, entraînant le retrait d’une partie des pouvoirs au chef de l’Etat. En décembre 1991, l’armée met fin au processus de démocratisation, et en 1992, le président Eyadema retrouve la plupart de ses prérogatives et est réélu en 1993. Des sanctions économiques sont imposées par la communauté internationale (et en particulier par la France, l'Allemagne, les Etats-Unis et l'Union européenne) en raison du blocage du processus démocratique.

  En 1994, l’opposition remporte les élections législatives, ce qui permet à un membre de l’opposition d’accéder au poste de Premier ministre.

Dans un contexte de contestation et de résultats mitigés concernant la démocratisation du pays, Eyadema est réélu pour un mandat de 5 ans en 1998, puis en juin 2003 où il reconduit Koffi Sama dans ses fonctions de Premier ministre.

  Sur le plan diplomatique, le chef de l'Etat a repris l'offensive. Ses déplacements officiels se succèdent en France, au Koweit, en Chine, au Japon, dans les Emirats, au Liban ou en Israël à la recherche de nouveaux partenaires. Sur le plan régional, il manifeste un grand dynamisme en s'impliquant dans le règlement de différents conflits. La Présidence de l'Organisation de l'Unité Africaine qu'il a assuré de juillet 2000 à juillet 2001 a constitué une reconnaissance africaine et internationale. Eyadema est l'un des principaux artisans de la mise en place de l'Union africaine.

  Économie :

  Le Togo est un pays majoritairement rural ; son économie, largement agricole, est fondée sur les cultures de subsistance (maïs, mil, sorgho, riz, manioc, igname, patates douces, haricots et arachide).

Les cultures du café, du cacao, du coton et de l’huile de palme ainsi que les mines de phosphate sont ses principales ressources d’exportation. Une grande partie du riche sous-sol togolais n’est cependant pas encore exploitée.

La création d’une zone franche dans le port de Lomé en a fait le lieu de transit des marchandises des pays voisins.

Des secteurs sont dramatiquement délaissés : l’éducation (manque de moyens), la santé (gros problèmes d’hygiène) et, depuis quelques années, le tourisme.

À toute fin utile, sachez enfin que l’équivalent du SMIC tourne autour de 25000 FCFA (39 euros).

Le Togo fait partie des pays les moins riches ; la situation économique reste précaire.

  Culture et traditions :

  Il y a au Togo, trois langues couramment employées. Le français qui est la langue officielle mais aussi deux dialectes nationaux comme l'éwé et le kabiyé.

Les différentes religions du pays sont l'animisme pratiqué par 50% de la population, le catholicisme (26%), l'islam (15%) et le protestantisme (9%).

 

Pour en savoir plus sur le Togo : http://aieux.free.fr

                                                      diplomatie.gouv.fr